Être proche aidant et se sentir coupable: un mal silencieux
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- il y a 3 jours
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Dernière mise à jour : il y a 2 jours

Comprendre ce sentiment pour mieux le traverser
Aider un être cher en perte d’autonomie ou atteint d’une maladie, c’est un acte d’amour immense. Mais c’est aussi un chemin parsemé de doutes, de fatigue, et souvent… de culpabilité.
Un mot lourd. Un mot qu’on dit peu. Et pourtant, une personne aidante sur deux ressent ce sentiment.
Chez Huma, nous accompagnons chaque jour des proches aidants qui nous disent en chuchotant :
« Je me sens coupable… mais je ne sais même pas pourquoi. »
Alors, mettons des mots sur ce que beaucoup vivent en silence.
1. Parce qu’ils ont l’impression de ne jamais en faire assez
Même lorsqu’ils donnent tout ce qu’ils peuvent, les aidants ressentent souvent qu’ils pourraient faire plus ou mieux. Ce sentiment d’insuffisance ronge doucement, surtout lorsqu’on veut tout faire « parfaitement ».
2. Parce qu’ils ont des émotions humaines
Un proche aidant peut ressentir de la fatigue, de la frustration, voire de la colère… et ensuite s’en vouloir. Mais être irrité ne signifie pas qu’on aime moins. Cela signifie qu’on est humain.
3. Parce qu’ils doivent faire des choix difficiles
Placer un proche en résidence, embaucher de l’aide, prendre du temps pour soi… ce sont des décisions parfois vécues comme des échecs, alors qu’elles sont souvent nécessaires pour préserver l’équilibre.
4. Parce qu’ils vivent un deuil invisible
Accompagner quelqu’un qui perd ses repères ou son autonomie, c’est vivre un deuil lent. On pleure la personne qu’elle était, même si elle est encore là. Cette douleur intérieure est difficile à expliquer… et elle vient souvent avec un profond malaise.
5. Parce qu’ils n’osent pas demander de l’aide
Demander de l’aide peut être vu comme un aveu de faiblesse. Alors on s’épuise. Et on culpabilise d’être épuisé. C’est un cercle vicieux qu’il faut oser briser.
Une charge mentale qui épuise
Être proche aidant, c’est bien plus qu’une présence au quotidien. C’est jongler sans relâche avec une multitude de responsabilités :
l’organisation des rendez-vous et des soins,
les décisions à prendre pour le bien-être de l’autre,
la gestion des finances,
Comprendre ce sentiment pour mieux le traverser
Aider un être cher en perte d’autonomie ou atteint d’une maladie, c’est un acte d’amour immense. Mais c’est aussi un chemin parsemé de doutes, de fatigue, et souvent… de culpabilité.
Un mot lourd. Un mot qu’on dit peu. Et pourtant, une personne aidante sur deux ressent ce sentiment.
Chez Huma, nous accompagnons chaque jour des proches aidants qui nous disent en chuchotant :
« Je me sens coupable… mais je ne sais même pas pourquoi. »
Alors, mettons des mots sur ce que beaucoup vivent en silence.
1. Parce qu’ils ont l’impression de ne jamais en faire assez
Même lorsqu’ils donnent tout ce qu’ils peuvent, les aidants ressentent souvent qu’ils pourraient faire plus ou mieux. Ce sentiment d’insuffisance ronge doucement, surtout lorsqu’on veut tout faire « parfaitement ».
2. Parce qu’ils ont des émotions humaines
Un proche aidant peut ressentir de la fatigue, de la frustration, voire de la colère… et ensuite s’en vouloir. Mais être irrité ne signifie pas qu’on aime moins. Cela signifie qu’on est humain.
3. Parce qu’ils doivent faire des choix difficiles
Placer un proche en résidence, embaucher de l’aide, prendre du temps pour soi… ce sont des décisions parfois vécues comme des échecs, alors qu’elles sont souvent nécessaires pour préserver l’équilibre.
4. Parce qu’ils vivent un deuil invisible
Accompagner quelqu’un qui perd ses repères ou son autonomie, c’est vivre un deuil lent. On pleure la personne qu’elle était, même si elle est encore là. Cette douleur intérieure est difficile à expliquer… et elle vient souvent avec un profond malaise.
5. Parce qu’ils n’osent pas demander de l’aide
Demander de l’aide peut être vu comme un aveu de faiblesse. Alors on s’épuise. Et on culpabilise d’être épuisé. C’est un cercle vicieux qu’il faut oser briser.
Une charge mentale qui épuise
Être proche aidant, c’est bien plus qu’une présence au quotidien. C’est jongler sans relâche avec une multitude de responsabilités :
l’organisation des rendez-vous et des soins,
les décisions à prendre pour le bien-être de l’autre,
la gestion des finances,
et les liens affectifs à maintenir malgré l’usure.
Quand on est proche aidant, on ne fait pas qu’accomplir des tâches concrètes (donner les médicaments, organiser les soins, faire le ménage, etc.). On doit aussi préserver la relation affective avec la personne aidée :
continuer d’être doux, présent, attentionné,
maintenir un lien d’amour, d’attachement, de tendresse,
rester patient, malgré les frustrations ou les changements de comportement (comme dans l'Alzheimer, par exemple).
Mais avec le temps, la fatigue, les répétitions, les incompréhensions, et parfois la détérioration de la personne aidée, ce lien peut s’user.
On est parfois moins disponible émotionnellement.
On culpabilise parce qu’on n’a plus l’énergie d’aimer comme avant.
On tente de tout faire tenir, tout en s’oubliant soi-même. Parfois, on a l’impression de vivre la vie de l’autre… à la place de la sienne. Et c’est épuisant.
Et si on changeait notre regard?
La culpabilité ne prouve pas que vous faites mal les choses. Elle prouve que vous aimez.
Mais aimer l’autre ne doit pas vous faire oublier de vous aimer vous-même.
Chez Huma, nous croyons qu’un proche aidant a besoin de pauses, de répit, de reconnaissance, de soutien.
En conclusion…
Un jour, comme moi, vous vous réveillerez peut-être en réalisant que vous tenez debout à peine. Et si je peux vous transmettre une chose aujourd’hui, c’est ceci : N’attendez pas d’être au bout du rouleau. Demander de l’aide, c’est un acte de courage. Et c’est ce qui vous permettra de continuer à aimer, avec énergie et douceur.
Être proche aidant, c’est un engagement du cœur. Mais ce cœur a besoin d’être soutenu, lui aussi.
Se sentir coupable ne fait pas de vous un mauvais aidant. Cela fait de vous un humain profondément impliqué.
Chez Huma, nous croyons qu’on ne peut pas prendre soin de l’autre si on s’oublie soi-même.
Alors, que cette culpabilité se transforme peu à peu…En compassion. En douceur.
En permission de souffler.
Et si vous avez besoin de répit, de parler, ou simplement de sentir qu’une main est là pour vous…Nous sommes là.
Vous n’êtes pas seul.
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